Dans une déclaration accordée au journal Assarih dans son édition d’aujourd’hui, mercredi 11 janvier 2017, l’ancien chef d’état-major Rachid Ammar et l’ancien directeur de la sécurité présidentielle, Ali Seriati, sous le régime de Ben Ali, sont revenus sur les déclarations controversées faites dans la soirée du lundi par le gendre de l’ancien président, Belhassen Trabelsi, sur la chaîne de Moez Ben Gharbia Attassia Tv portant sur les coulisses du 14 janvier et du départ de Ben Ali vers l’Arabie Saoudite.
Rachid Ammar, pour sa part, s’est abstenu de commenter les déclarations de Belhassen Trabelsi, indiquant que toute la vérité a été documentée auprès de la justice tunisienne. Il a dans ce contexte affirmé qu’il respectait la justice. Il a ajouté que Belhassen Trabelsi aurait dû revenir en Tunisie pour raconter sa version des faits sur le territoire national et non depuis l’étranger.
Rachid Ammar a indiqué qu’il refusait d’aborder les autres détails de cette journée et qu’il refusait catégoriquement de se laisser aller derrière ces déclarations qui n’ont rien à voir avec la réalité estimant que son seul souci est actuellement servir la patrie.
De son coté, Ali Seriati, a exprimé au même journal son profond étonnement des déclarations de BelHassen Trabelsi qui avait évoqué une tentative de coup d’Etat lors de son apparition médiatique. Il a dans ce contexte indiqué que ces informations ne sont que des rumeurs qui n’ont aucun fondement et qui n’ont rien à voir avec la réalité. Il a fini par dire que tout la vérité est entre les mains de la justice tunisienne. D’après lui, tout ce qui a été dit par Belhassen Trabelsi ne sont que des élucubrations, quant à la présence des extrémistes religieux devant son domicile ça n’a aucun fondement.
Rappelons que, intervenant via Skype lundi 09 janvier dans la soirée sur Attassia, le beau-frère de Ben Ali, a tenu à accuser les généraux Rachid Ammar et Ali Seriati d’avoir été les principaux instigateurs, du complot orchestré à l’encontre de Ben Ali, pour qu’il quitte le pays.
99