L’adoption de la loi électorale par l’ARP, mardi 31 janvier dernier, marque un pas décisif vers la tenue des élections municipales qui n’ont que trop tardé. Désormais, la question qui se pose est celle relative à la date de leur organisation. À l’heure actuelle, l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) attend la publication de la loi électorale dans le Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT), selon Nabil Bafoun, membre de l’Instance.
Il sera, par la suite, possible d’ouvrir les inscriptions sur les listes électorales, sur lesquelles vont figurer, pour la première fois, les noms des militaires et des sécuritaires qui peuvent désormais, exercer leur droit de vote, mais uniquement durant les élections municipales et régionales.
Quant aux municipales, le membre de l’ISIE estime qu’il sera possible d’en fixer la date pour fin octobre ou la mi-novembre 2017, excluant leur tenue en décembre. « On aimerait éviter aux électeurs de se déplacer dans le froid et leur faciliter ainsi l’exercice du droit de vote », a-t-il souligné.
Dans ce contexte, l’ISIE organise des sessions de formation destinées à ses cadres pour leur permettre de s’adapter aux exigences de ces prochaines échéances électorales. D’autre part, Nabil Bafoun, souligne que l’ISIE serait peut-être dans l’obligation de créer de nouveaux bureaux de vote. 120 bureaux supplémentaires, plus exactement, d’après lui. L’objectif est de couvrir les zones présentant une importante densité démographique et de couvrir, ainsi, une large carte électorale.
« Près de 68 millions de dinars seront débloqués par l’ISIE pour la tenue des élections municipales », déclare encore Nabil Bafoun.
12