Dans un communiqué rendu public ce lundi 06 février 2017, et dont copie noua été adressée,Taïeb Baccouche, secrétaire général de l’Union du Maghreb Arabe est revenu sur les informations circulant sur certains médias et qui font part qu’on allait mettre fin à ses fonctions à la tête de cette illustre institution maghrébine.
Taieb Baccouche a affirmé qu’il fait l’objet d’une campagne de dénigrement visant à avorter les efforts déployés en vue de promouvoir l’Union du Maghreb arabe.
Il a dans ce contexte indiqué que cette nouvelle campagne médiatique de dénigrement a été lancée à son encontre par un journal électronique qui diffuse depuis l’étranger et qui est dirigé selon ses dires par des parties ayant des agendas bien déterminés. D’après lui il s’agit du prolongement d’une autre campagne lancée l’année dernière contre lui à la veille de sa nomination à la tête de cette institution.
Taïeb Baccouche a indiqué que ces rumeurs portent atteinte au prestige de l’Etat tunisien et à sa réputation au sein des pays membres de l’Union du Maghreb arabe.
Il a dans ce contexte démenti catégoriquement les informations relayées par ce journal électronique selon lesquelles le président de la République Beji Caid Essebsi aurait décidé de le limoger de son actuel poste et de le remplacer par un autre candidat. Il a également démenti les informations selon lesquelles le Roi du Maroc aurait refusé de le recevoir dans son palais en tant que secrétaire général de l’Union du Maghreb Arabe et ce après 18 mois de sa nomination à la tête de cette institution. Taieb Baccouche a dans ce contexte rappelé qu’il avait été officiellement nommé à la tête de L’Union du Maghreb arabe le 5 mai dernier et qu’il n’avait pris officiellement ses fonctions qu’au début du mois d’août dernier.
Il a également rappelé avoir reçu un message de félicitations officiel de la part du souverain marocain à la suite de sa nomination ajoutant qu’il reçoit régulièrement des correspondances de remerciements du roi Mohamed VI en réponse à ses félicitations dans les occasions officielles.
Par ailleurs, Taieb Baccouche a indiqué » qu’il n’avait pas encore demandé d’audience auprès du Roi du Maroc durant les 6 premiers mois ayant suivi sa prise de fonction officielle pour des raisons biens déterminées.
« J’avais pris mes fonctions au mois d’août 2016, soit le mois des vacances d’été. Ce mois a été suivi du mois de septembre qui avait connu la tenue de la22e Conférence des parties sur le climat (COP21), sous l’égide de l’ONU à Marrakech au Maroc à laquelle j’avais été officiellement convié par le gouvernement marocain. Quelques jours après cet événement international de grande envergure, a eu lieu le lancement officiel des campagnes électorales pour les élections législatives. Depuis le 7 octobre, date de la tenue des élections, le nouveau gouvernement marocain n’a pas encore été formé. » a-t-il précisé. Et d’ajouter : » le plus important c’est que son Altesse le Roi du Maroc a été ces derniers mois a passé plus de 100 jours dans des pays africains, plus de 25 pays, et la réintégration de son pays dans l’Union africaine était l’une de ses priorités. »
Dans ce contexte, Taïeb Baccouche souligne l’intense activité diplomatique du souverain chérifien qui a remis plus de 65 lettres d’accréditation pour les nouveaux ambassadeurs marocains, qui sont de hauts cadres de l’Etat et dont les postes de certains parmi eux sont encore vacants dans l’attente de la constitution du gouvernement.
Taieb Baccouch a indiqué qu’il a choisi de ne pas demander d’audience auprès du Roi Mohammed VI par respect à ses activités et ses priorités en attendant qu’une occasion opportune se présente notamment après l’achèvement du sommet africain tout en précisant qu’il avait rencontré à plusieurs reprises le roi du Maroc dans le cadre de sa participation aux différentes cérémonies auxquelles il a été officiellement convié.
S’agissant des frères algériens, Taïeb Baccouche a fait savoir que ce que certains médias avancent qu’il avait voté contre l’Algérie en 1986 alors qu’il était secrétaire général de l’UGTT n’est que la preuve ou d’ignorance ou de mauvaise foi du fait qu’il n’était pas à cette époque à la tête de la centrale syndicale et qu’il n’était pas au courant de ce vote imaginaire.
Taieb Baccouche a fini en appelant les différents médias à faire preuve de professionnalisme en vérifiant les informations avant de les diffuser afin d’éviter de dénigrer gratuitement les gens.
Il a également démenti les informations selon lesquelles il se serait entretenu avec un ancien ministre pour le consulter quant à son retour en Tunisie pour rejoindre un nouveau mouvement politique affirmant que toutes ses visites entamées en Tunisie depuis sa prise de fonctions s’inscrivent dans ses activités officielles à caractère maghrébin.
17