L’instance administrative sectorielle de l’enseignement de base a décidé d’observer une grève présentielle les 8 et 9 mars prochain. Des mouvements de protestation sont également au programme. Ils seront organisés devant les sièges régionaux des délégations de l’éducation, et ce à partir du 20 février courant. C’est ce qu’a précisé une source du syndicat général de l’enseignement de base, dans une déclaration à l’agence TAP ce jeudi 9 février.
La même source a indiqué que l’instance réfléchira à d’autres formes de manifestation, une fois la grève achevée. Rappelons que cette instance s’est réunie mercredi 8 février et que cette réunion s’est prolongée jusqu’à ce jeudi 9 février. Une réunion qui intervient suite aux protestations du syndicat de l’enseignement de base visant l’autorité sous tutelle qui n’a pas mis en exécution les accords signés avec le syndicat. Ces derniers prévoient la régularisation de la situation des professeurs suppléants, ainsi des points relatifs à des droits matériels.
C’est un nouveau et énième round entre le ministère de l’éducation et les parties syndicales : Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’UGTT, Lassaad Yaacoubi, secrétaire général du syndicat de l’enseignement secondaire et Mastouri Gammoudi, celui du syndicat de l’enseignement de base. La guerre est bel et bien déclarée à Néji Jelloul. Les syndicats sont plus que jamais déterminés à faire éjecter le ministre. « L’affaire est entre les mains du Chef du gouvernement »., avait indiqué Noureddine Taboubi.
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