Sec et sans aucune précision. Tel fut le communiqué rendu public par la présidence du gouvernement en cet après midi du samedi 25 février 2017.
Quatre lignes pour annoncer un remaniement qui ne finira pas de susciter étonnement et interrogations.Youssef Chahed a mis fin au suspense et a décidé un remaniement partiel en vertu duquel Ahmed Adhoum a été nommé ministre des affaires religieuses, Khelil Ghariani, ministre de la fonction publique et de la gouvernance et Abdellatif Hmam, secrétaire d’Etat au commerce.
Dans un second communiqué le chef du gouvernement annonce la nomination de Fayçal Hafiane en tant que conseiller à la présidence du gouvernement.
En bref, les ministres annoncés par-ci et par là comme partants ont été tous maintenu. Abid Briki qui a fait miroiter sa démission, comme par prémonition, a cédé sa place au négociateur en chef de l’UTICA. De ce fait, un syndicaliste cède sa place à un représentant du patronat et on retrouve le secteur privé à la tête du secteur public.
Neji Jalloul, ministre de l’éducation dont l’éviction est exigée par les syndicats de l’enseignement et même par le secrétaire général de l’UGTT, nouvellement élu, poursuit sa mission à Bab Bnat.
Les parents d’élèves mobilisés hier devant le théâtre municipal et faisant circuler une pétition en soutien au ministre de l’éducation, mais aussi un grand nombre d’enseignants du secondaire et de l’enseignement de base qui en avaient marre du comportement irresponsable des dirigeants de leurs syndicats, ont remporté la victoire devant Lassaad Yacoubi et Mastouri Gammoudi qui doivent mal digérer le communiqué de la présidence du gouvernement.
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