La production sera complètement à l’arrêt à la Société de développement et d’exploitation de permis du Sud (SODEPS) à Tataouine, dans le cadre d’une grève générale qui sera observée du 16 au 20 mars 2017. Selon Mohamed Boufaldha, secrétaire général du syndicat de base de la société, il s’agit d’une manière de protester contre la non-application des accords conclus avec le ministère de l’Énergie, des mines et des énergies renouvelables, et contre l’absence des parties prenantes au dialogue lors des réunions organisées avec le syndicat, à savoir le ministère et l’Entreprise tunisienne des activités pétrolières (ETAP).
« L’ancien ministre de l’énergie a décidé de fournir à la SODEPS ce dont elle avait besoin, après son inspection, et de la classer comme toutes les autres filiales de l’ETAP, étant donné que cette dernière possède 50% du capital. Cependant, l’accord conclu semble ne pas avoir plu à certaines parties bien placées au sein de l’ETAP et du ministère. Certaines personnes souhaitent que la SODEPS reste dans le gouffre ! Chaque ministre qui débarque au sein du ministère de l’Énergie se retrouve sous la pression de ces personnes bien placées et des conseillers qui fournissent de fausses statistiques sur la SODEPS », a-t-il expliqué à Réalités Online, ajoutant que la Société présente, pourtant, des indicateurs économiques performants.
Le secrétaire général du syndicat de base a déclaré, par ailleurs, que la grève a été reportée à plusieurs reprises. « Elle devait avoir lieu en novembre 2016. Puis, elle a été reportée pour début mars 2017, et c’est pour cette raison que nous avons, enfin, décidé de faire grève et d’arrêter la production », a-t-il encore déclaré, déplorant, à la fin, la nonchalance de l’autorité de tutelle.
31