La vague des nouvelles recrues au sein de Nidaa Tounes, lancée depuis la réunion du bureau exécutif du clan Hafedh Caïd Essebsi le 12 mars 2017, a été largement commentée de part et d’autre. Ridha Belhaj, qui est à la tête du front du salut de Nidaa Tounes et dirigeant au sein du nouveau front politique, a déclaré ce jeudi 30 mars que les derniers recrutements ne visent qu’à renforcer la position de Hafedh Caïd Essebsi. « Ils [les recrutements] n’ont aucun rapport avec le travail partisan », a-t-il déclaré dans Studio Shems.
Belhaj va plus loin en affirmant que certaines nouvelles recrues ont reçu une contre-partie, à l’instar de Borhène Bsaies. « C’est inconcevable dans un parti formé depuis des années », a-t-il déclaré, soulignant que les nouveaux membres de Nidaa Tounes sont impliqués dans plusieurs affaires. « On leur a promis une protection. Ils pensent qu’un parti au pouvoir est capable de les couvrir », a-t-il encore lancé, ironique, sans pour autant citer de noms et se contentant d’ajouter : « il est possible qu’il s’agisse de Borhène Bsaies. C’est quelqu’un qui n’avait rien à voir avec le parti. Il l’avait même attaqué, et aujourd’hui, il est devenu le propriétaire de la maison », a-t-il encore déclaré sur le journaliste.
