La commission d’enquête parlementaire sur les réseaux d’enrôlement des jeunes tunisiens et l’organisation de leur départ vers les zones de conflits a auditionné, mercredi 17 mai 2017 à l’Assemblée des Représentants du Peuple, le ministre de la justice Ghazi Jribi.
Lors de cette séance, le ministre de la justice a indiqué que la question d’organisation de départ de jeunes tunisiens vers les zones de conflits a été traitée. D’après lui, les crimes et les sanctions adéquates ont été déterminés conformément aux articles 33 et 34 de la loi de lutte contre le terrorisme. Il a précisé que le nombre de personnes impliquées dans des affaires d’organisation de départ de jeunes tunisiens vers les zones de conflits s’élève à 77. Ces 77 personnes font déjà l’objet de poursuites judiciaires. 31 parmi elles ont été officiellement sanctionnées par la justice. Toutefois, 46 autres suspects ont été maintenus en état d’arrestation en attendant leurs procès.
Il a par ailleurs affirmé que les mesures judiciaires sont compliquées et qu’elles pourraient prendre du temps. Il a ajouté que le ministère de la justice s’apprête à amender le code des procédures pénales afin d’accélérer et de simplifier les procédures judiciaires, et en raccourcir les phases. Le ministre de la justice a indiqué qu’il n’est pas question de dévoiler les dessous des affaires qui sont actuellement entre les mains de la justice et ce afin de préserver le principe de la confidentialité de l’enquête.
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