Savoir parler est un art que désormais de nombreux dirigeants de clubs tunisiens ne maîtrisent pas. Lors d’une victoire ou d’une défaite on n’est jamais à l’abri des clashs à répétition…
Jeudi s’est déroulée la finale du championnat de Tunisie entre l’Espérance Sportive de Tunis et l’Etoile Sportive du Sahel. Alors que les Sang et Or ont relevé le défis en écrasant leur adversaire sur le score de 3 buts à 0, la joie de la victoire s’est vite transformée en échange virulent entre dirigeants.
Sur un plateau télévisé, le président de l’ESS, Ridha Charfeddine est intervenu pour apporter des clarifications quant à l’entame du match sifflée après 15 minutes de retard. Il s’est ensuite pris à Riadh Bennour, dirigeant de l’équipe adverse en le qualifiant de «pseudo dirigeant qui se prend pour un héros»… «Il ne vaut rien, il ne propage que la haine» a-t-il poursuivi.
Ainsi, l’ambiance s’est automatiquement dégradée. Bennour, au lieu de parler de la victoire de son club, est revenu à la charge de Charfeddine. «Tu es la personne la plus qualifiée à être un pseudo dirigeant. Tu fais souvent le contraire de ce que tu dis… Et je te réponds avec la manière qui me convient… Je suis étonné par ton comportement» a-t-il crié avant de rappeler à son interlocuteur ses problèmes avec les autres clubs.
Une scène à l’image de notre football où propos haineux, corruption et incompétence règnent. Faut-il rappeler à ces dirigeants la belle époque quand le fair-play régnait sur nos terrains.
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