Le site du magazine Jeune Afrique a fait savoir dans son édition de mardi 6 juin, que l’arrestation de Chafik Jarraya a été « décidée » en marge du sommet islamo-américain qui a eu lieu le 21 mai dernier dans la capitale saoudienne Ryadh. Le magazine a rapporté que des informations alarmantes recueillies par les agents de renseignements égyptiens,opérant sous couverture en Libye, ont précipité l’arrestation de Chafik Jarraya. Ils auraient enregistré de nombreuses communications entre Jarraya et des milices libyennes armées, plus particulièrement celles basées à Misrata. Transmises aux services tunisiens, elles auraient révélé la préparation d’attaques sur le sol libyen, susceptibles, selon Abdelhakim Belhadj, chef de la faction islamiste Fajr Libya de « créer un climat d’anarchie pouvant embraser la Tunisie et se propager en Algérie ». Selon le même magazine, Abdelfattah al-Sissi, président égyptien, aurait alerté son homologue tunisien de ces projets terroristes. Deux jours plus tard, Jarraya était appréhendé. Par ailleurs, Jarraya a toujours confirmé sa relation voire « son amitié » avec Abdelhakim Belhaj alors que ce dernier a nié, dans une interview accordée au Quds Press, toute relation avec Jarraya. Il a ajouté que l’affaire de Chafik Jarraya est « liée à un règlement de compte au sein de partis politiques ».
La rencontre Essebsi-Al-Sissi à l’origine de l’arrestation de Jarraya ?
Par La Rédaction
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