La fraude dans les examens est une menace permanente. En cette période d’examens du baccalauréat, le ministère tunisien de l’Éducation a confirmé l’existence de fuites de plusieurs sujets au second jour des épreuves, jeudi 8 juin 2017.
En Éthiopie, les autorités semblent avoir trouvé une solution radicale pour éradiquer les fraudes et les tricheries pendant les épreuves : bloquer l’accès à Internet sur tout le territoire. La mesure a pris fin jeudi 8 juin. En fait, elle a été prise pour éviter le scénario de 2016. Mohammad Seid, porte-parole du ministère éthiopien des Affaires Étrangères, rappelle qu’en cette année certains sujets ont été publiés et partagés sur Internet, ce qui a obligé le gouvernement à reporter les examens.
Détecteurs d’objets électroniques en Algérie, peine de prison au Maroc
Chez nos voisins algériens, où plus de 700 000 lycéens vont également tenter d’obtenir le précieux sésame pour l’enseignement supérieur, des mesures drastiques ont été prises. À titre d’exemple, les sites d’examens sont privés de WiFi et d’accès à Internet. Le ministère algérien de l’éducation affirme, de son côté, que chaque candidat sera soumis à un détecteur de métaux et d’appareils électroniques. Plus encore : c’est toute une équipe de lutte contre la cybercriminalité qui a été mobilisée en Algérie pour éviter la diffusion des sujets sur les réseaux sociaux.
D’autre part, au Maroc, les fraudeurs risquent des peines de prison ferme en cas de triche au baccalauréat, comme l’affirme le ministre de l’Éducation Mohamed Hassad. De quoi dissuader les élèves malintentionnés et de les obliger à réviser leur examen.
Mobilisation soutenue en Tunisie
Chez nous, en Tunisie, un numéro vert a été mis en place pour dénoncer les tricheries – 80102222 -. Dans ce même contexte, une campagne a été conjointement lancée par l’Observatoire tunisien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (OTERS) et l’Instance Nationale de lutte contre la Corruption (INLUCC), pour sensibiliser à la question . Les tricheurs risquent d’être interdits de s’inscrire à l’examen national pendant une durée allant jusqu’à 3 ans. Ils seront également exclus des établissements publics d’éducation. Si la fraude s’accompagne d’une mauvaise conduite, le candidat sera interdit de s’inscrire à l’examen pendant 2 à 5 ans. Pas seulement : la traque aux téléphones portables et aux kit-oreillettes a été lancée.
Bonne révision.