Les infractions et les tentatives de fraude ont été nombreuses depuis le coup d’envoi des épreuves du baccalauréats, mercredi 7 juin 2017. Des « gangs » spécialisés ont même été créés pour faire fuiter les sujets. D’ailleurs, l’un de ces gangs a été démantelé à Jendouba, tard dans la nuit du vendredi 9 juin 2017, par les unités de la Garde Nationale. Le groupe était composé de 5 personnes : une jeune femme, 3 jeunes hommes et un quatrième élément qui n’est autre que le propriétaire d’un cybercafé. Ils sont impliqués dans la diffusion sur les réseaux sociaux des sujets des épreuves de mathématiques, d’économie et de gestion.
À Gafsa, également, un autre groupe de jeunes a été arrêté pour les mêmes motifs, le même jour. Cinq personnes composaient également le gang. D’après une source sécuritaire, l’un des malfaiteurs était lui-même un candidat au baccalauréat. Il photographiait le contenu des épreuves avec son smartphone, pour ensuite envoyer le cliché à ses complices.
Le ministère de l’Éducation assure, dans ce contexte, qu’il poursuivra toute personne voulant « porter atteinte aux épreuves ou au corps enseignant ». Dans un communiqué, l’institution souligne que ses services techniques veilleront au respect des règles et à éradiquer les fraudes, en coordination avec les services sécuritaires. Le ministère déclare, par la suite, que ces tentatives de fraude représentent des cas isolés et qu’elles ne présentent aucune menace sur le bon déroulement de l’examen national.
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