Dans un post publié ce vendredi 23 juin sur sa page facebook, le ministre chargé des Relations avec les instances constitutionnelles et la Société civile, Mehdi Ben Gharbia a démenti les informations propagées concernant sa poursuite en justice pour implication dans des affaires de corruption. Il a affirmé qu’il est victime d’une campagne de dénigrement menée par des pages facebooks gérées par des parties ayant l’intention de déformer les vérités et d’induire l’opinion publique en erreur. Ben Gharbia a souligné que cette campagne ne le vise pas en personne mais elle a pour objectif de perturber la guerre menée par le gouvernement contre la corruption. Il a indiqué que cette campagne a commencé avec l’initiative du président de la République, le pacte de Carthage et depuis que le chef du gouvernement a annoncé que la guerre contre la corruption est « une guerre d’existence ». Le ministre a rappelé son passé politique durant lequel il s’est engagé à lutter contre la corruption. Il a démenti catégoriquement toutes les accusations qui pèsent sur lui en indiquant que les documents qui circulent actuellement remontent à des soupçons précédents évoqués en 2013. Il a affirmé que la divulgation de ces documents en ce moment particulièrement n’est qu’un règlement de comptes ayant pour but de perturber la lutte anti-corruption. Par ailleurs, il a assuré qu’il avait déjà déclaré tous ses biens en toute transparence et ce lors d’un conseil ministériel. Il a conclu que contrairement aux fausses déclarations de certains hommes politiques publiées sur des pages facebook, il a indiqué qu’à la date de la publication de ces éclaircissements, il a 10 affaires en cours, dont 6 pour diffamation et les 4 autres liées à des questions immobilières. Il est à noter que le président du parti Afek a attaqué directement Ben Gharbia, dénonçant son implication dans des affaires de corruption.
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