Emboîtant le pas aux sit-inneurs de Tataouine, ceux de Kébili poursuivent jusqu’à aujourd’hui leur mouvement de protestation pour réclamer le droit de profiter des richesses naturelles de leur gouvernorat. Et tout comme elle l’avait fait à Tataouine pour mettre fin à la crise, l’UGTT devrait également intervenir à Kébili.
Bouali Mbarki, secrétaire général-adjoint de la centrale syndicale, indique qu’un accord a été trouvé pour une sortie de crise, et qui sera exposé par Ali Boubaker, secrétaire général du bureau régional de l’UGTT à Kébili.
Rappelons que le ton est dernièrement monté à Kébili avec le coup de force des sit-inneurs qui, depuis dimanche 2 juillet 2017, ont mis à l’arrêt les vannes de pétrole et de gaz. L’UGTT semble déterminée à user, une nouvelle fois, de son poids politique et social pour mettre fin à la crise qui secoue Kébili. Néanmoins, d’un autre côté, cela risque de porter un coup difficile à supporter pour le gouvernement d’union nationale. Obligé de faire appel à l’UGTT pour résoudre la crise de Tataouine- et encore, les sit-inneurs sont toujours en place – l’Exécutif semble donc opter pour la même solution à Kébili, au risque d’altérer son autorité d’ores et déjà affaiblie.
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