
Slim Khalbous, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et ministre de l’Éducation par intérim.
L’artillerie lourde a été déployée par le ministère de l’Éducation pour faire face à la fraude durant l’examen du baccalauréat 2017. Néanmoins, les appareils de brouillage, chèrement défendus par le ministère de l’éducation, ont montré leurs limites, et c’est sans compter la polémique autour de leur coût exorbitant.
Dans un entretien accordé au quotidien Al Mahgreb dans son édition du samedi 8 juillet 2017, le ministre de l’Éducation par intérim, Slim Khalbous, indique que d’autres solutions seront appliquées l’année prochaine. « Les appareils de brouillage seront mis de côté. Ils ont coûté plus de 1,5 millions de dinars à l’État. La réunion avec le ministère des Technologies et les opérateurs téléphoniques a permis de constater que ces appareils ne sont efficaces qu’avec certaines fréquences », explique-t-il encore.
Le mieux, selon le ministre, est d’empêcher les candidats de s’introduire dans les centres d’examens munis de leurs téléphones mobiles. Une mesure qui devrait également concerner, d’après le ministre, le corps enseignant. « L’entrée des centres d’examens sera dotée d’appareils de détection des objets métalliques, comme ceux qui se trouvent à l’entrée des institutions publiques. Une seule porte sera ouverte et toute personne munie d’un appareil mobile sera interdite d’entrée », annonce-t-il.
Ces mesures, si elles venaient à être appliquées, ne seront opérationnelles que pendant la durée des examens selon Slim Khalbous.