Les relations diplomatiques avec la Syrie, rompues sous la présidence provisoire de Moncef Marzouki, ont été abordées par le ministre des Affaires Étrangères, Khemaïs Jhinaoui, dans un entretien accordé au quotidien La Presse dans son édition de ce dimanche 30 juillet 2017.
« Les relations n’ont jamais été coupées. L’ancien président Moncef Marzouki a déclaré les avoir coupé, mais sans effectuer les procédures officielles auprès des l’ONU », explique le Chef de la diplomatie tunisienne, ajoutant que les relations actuelles sont maintenues au niveau consulaire.
La situation actuelle en Syrie, d’après Jhinaoui, n’a pas évolué. Par conséquent, nul besoin selon le ministre de développer les relations diplomatiques. Il n’a pas manqué d’exprimer son étonnement vis-à-vis des appels à nommer un ambassadeur tunisien en Syrie. « Les autorités syriennes n’ont pas exprimé ce souhait », dit-il, soulignant qu’elles sont actuellement satisfaites du contexte diplomatique.
D’autre part, Khemaïes Jhinaoui est revenu sur la crise diplomatique qui secoue les pays du Golfe depuis le 5 juin dernier. « La Tunisie a informé les pays du Golfe qu’elle garde la même distance par rapport à tous les pays de la région, mais en aucun cas, cela ne veut dire qu’elle est neutre », déclare le Chef de la Diplomatie tunisienne.
