Après quelques jours de tensions, d’incertitudes et de critiques, suite aux déclarations de Marzouki qui, à chaque apparition médiatique, provoque une nouvelle polémique, le paysage politique connaîtra probablement de nouveaux bouleversements. Les jours prochains s’annoncent plus ardus pour cette même scène. C’est ce que l’ancien président provisoire de la République a affirmé sur sa page facebook. Marzouki a indiqué qu’il a des choses encore plus étonnantes à révéler. Il a justifié l’étalage du linge sale sur une chaîne étrangère par le fait que le peuple tunisien a le droit de connaître « sa vérité historique » ( dont la trame est évidemment inventée par Marzouki lui-même) surtout sur l’affaire de l’extradition de Baghdadi Mahmoudi, les assassinats de Chokri Belaid et de Mohamed Brahmi, l’attaque de l’ambassade américaine, et le sit-in du Bardo. Marzouki s’est même attardé sur le règne de Bourguiba et du régime de Ben Ali, qui selon lui, ont été truffés de mensonges et qui sans « les révélations » de « Marzouki » le peuple restera dans l’ignorance de son histoire. Par ailleurs, il a appelé le parlement à créer une commission d’investigation « neutre et professionnelle » pour auditionner les personnes qui ont manqué à leurs devoirs dans les affaires précitées. Il a même appelé à prendre l’exemple de la justice pakistanaise qui a prononcé récemment « la disqualification » de Nawaz Sharif dans le cadre d’une affaire de corruption. En définitive, il semble que « le défenseur acharné » des droits de l’homme ne s’est toujours pas rendu compte de la gravité de ses propos et préfère persévérer dans l’erreur rien que pour satisfaire son égo, en cherchant à se faire remarquer à tout prix, aux dépends du prestige de l’Etat, de sa sécurité et de son honneur envers les pays voisins et amis.
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