Cela fait près de trois semaines que Radhia Nasraoui est entrée en grève de la faim pour contester l’annulation de la garde présidentielle jadis accordée à son mari Hamma Hammami, porte-parole du Front Populaire.
Le sujet a été abordé lors d’une rencontre entre le président de la République, Béji Caïd Essebsi, et une délégation de la société civile, reçue ce mardi 1er août 2017 au Palais de Carthage. Le Chef de l’État a exprimé son souhait de voir Radhia Nasraoui mettre fin à la grève de la faim, promettant qu’il contactera le ministère de l’Intérieur pour étudier les possibilités du renforcement de la sécurité de Hamma Hammami.
Soulignons que la délégation de la société civile est composée de Monia Ben Jemi, présidente de l’Association tunisienne des femmes démocratiques, Khadija Cherif de la fédération internationale des Droits de l’Homme, Jamel Moslem, président de la Ligue tunisienne de défense des Droits de l’Homme, et de Abderrahmane Hedhili, président du Forum tunisien des droits économiques et sociaux.
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