Le dossier des dettes de patients libyens auprès des cliniques tunisiennes n’a toujours pas été clos en dépit de la collaboration entre les parties gouvernementales concernées. Ce dossier s’est révélé plus compliqué que prévu avec la déclaration du maréchal libyen, Khalifa Haftar qui a accusé les cliniques tunisiennes d’avoir arnaqué les patients libyens et commis des dépassements financiers. Des déclarations qui ont été démenties ce mardi 3 août par la directrice générale de la santé au ministère de la santé, Nabiha Borsali Falfoul, affirmant qu’une délégation libyenne a été en Tunisie en juin pour le règlement des dettes libyennes dont 200 milliards de l’armée libyenne pour les cliniques tunisiennes. Les parties libyennes n’ont pas réclamé une enquête mais un audit car il y avait dans certains cas des factures en double ou qui contiennent des données manquant de précision. La délégation libyenne n’a selon Falfoul en aucun cas accusé les cliniques de trafic. Elle a également nié la possibilité de passer par l’arbitrage dans cette affaire. «Je ne souhaite pas arriver à ce stade et il y a de la confiance entre les deux pays. D’ un autre côté, nous devons aussi garantir le droit des cliniques qui ont fait de leur mieux. »a-t-elle conclu.
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