Certains médias algériens ont relayé cette semaine une information selon laquelle le chef du parti islamiste, Rached Ghannouchi serait indésirable en Algérie par une prétendue demande du président tunisien, Béji Caïd Essebsi. Selon les mêmes sources, les autorités tunisiennes n’auraient pas apprécié les visites répétitives de Ghannouchi en Algérie ni les honneurs qui lui sont réservés ni sa tentative de médiation dans le conflit libyen. Ces informations ont été rapidement partagées en Égypte et aux Émirats Arabes Unis jusqu’à prétendre que l’Algérie vient de déclarer la guerre aux Frères musulmans qualifiés d’ailleurs d’organisation terroriste. Néanmoins, le chef d’Ennahdha a démenti « ces rumeurs« , dans une déclaration accordée mardi 8 août au journal algérien Alchourouk. Ghannouchi a affirmé qu’il visitera bientôt l’Algérie indiquant qu’il a une forte relation avec Abdelaziz Bouteflika et tous les responsables algériens. Il a ajouté qu’Essebsi a également une bonne relation avec le président algérien. Ghannouchi a souligné que ce genre de rumeurs visent à déstabiliser la relation historique entre les deux pays. Rappelons que le chef du parti islamiste a été reçu à sept reprises en six ans par le président Bouteflika.