Les déclarations troublantes et les attaques contre l’institution militaire de l’ex-président provisoire de la république, Moncef Marzouki semblent ne pas avoir de fin. Encore une apparition dans l’émission « Chahed Ala Al Asr » diffusée sur la chaîne Al Jazeera, qui ne passe pas inaperçue. Cette fois Marzouki revient sur la démission de l’ancien chef de l’Etat-major des trois armées, Rachid Ammar qui a coïncidé avec les violentes manifestations contre le président islamiste Mohamed Morsi en Egypte, et qui ont débouché sur le coup d’Etat militaire. Marzouki a déclaré que le scénario égyptien se préparait en Tunisie après l’étrange démission de Rachid Ammar. Ce dernier aurait, selon le fondateur d’Al Harak, voulu fuir avant que la situation dégénère en Tunisie. Il s’est attardé également sur la nomination des hauts responsables militaires qui d’après lui n’a pas été objective et transparente, c’est la raison pour laquelle il aurait décidé de nommer des cadres militaires répondant aux critères de la compétence. Il est à rappeler que l’ancien ministre de la Défense, Abdelkerim Zbidi avait déjà réagi aux déclarations de Marzouki en niant catégoriquement ses propos et en l’accusant de vouloir usurper les vérités historiques.
24