C’est la question que se posent de nombreux observateurs depuis un bon moment, notamment, Chawki Tabib, président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption. Une campagne anticorruption menée par le gouvernement Youssef Chahed le 21 mai dernier avec l’arrestation du controversé homme d’affaires Chafik Jarraya mais qui connait des hauts et des bas ces derniers mois. «Il est temps de passer à l’évaluation de ce qui a été fait. Une évaluation à laquelle participeront toutes les parties, la société civile et bien d’autres… Aussi, les procédures doivent se diriger vers l’environnement de la corruption», a indiqué Chawki Tabib lors de son passage, dans Midi Show sur les ondes de Mosaïque Fm. Pour le président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption, les procédures coup de poing entreprises ne sont pas suffisantes. «Le chef du gouvernement n’a pas le droit de mener une guerre personnelle contre la corruption, car ce fléau touche tout le pays et toutes les parties» a-t-il ajouté. Par ailleurs, il est à noter qu’après une longue trêve, les unités sécuritaires ont arrêté Jawhar Dammak, l’un des barons de la contrebande et ce dans le cadre de la reprise de la guerre contre la corruption. Pour sa part, Wachwacha, baron de la contrebande à Ben Guerdane s’est rendu au poste de la police à Gafsa.
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