Une réunion aura lieu demain, Jeudi 5 Octobre entre le chef du gouvernement Youssef Chahed et les partis et les organisations nationales signataires de l’accord de Carthage et ce afin de discuter des programmes économique et social du gouvernement de 2017 à 2020 ainsi que du projet de loi de finances 2018. Il est à rappeler que le nouveau projet de loi de Finances ne fait pas que des heureux. Il comporte, en effet, la mise en place d’un nouveau système fiscal des petites entreprises ou l’apport d’une contribution sociale de solidarité contribuera à financer les caisses sociales. Citoyens lambda, experts et acteurs majeurs des professions libérales se sont tous soulevés contre ce nouveau projet de loi. Par ailleurs, une augmentation de la TVA qui passe de 12 à 18% relative aux prestations et plusieurs produits. Notamment, les services assurés par les professions libérales (médecins, avocats, experts…), la cigarette, les boissons alcoolisées, le marbre, la vignette des voitures, les voitures touristiques 4 Chevaux, les produits pétroliers… Pour sa part la centrale syndicale s’est déjà prononcée sur ce projet loi de Finances 2018. Outre le fait d’exiger une loi des finances supplémentaire, l’Union Générale Tunisienne du Travail a proposé des alternatives à la hausse des taxes. En l’occurrence, collecter les dettes des personnes qui n’ont pas payé leurs impôts et mettre fin au double-emploi pour remplir les caisses de l’Etat. Ainsi, éviter une augmentation des taxes et impôts payées par les citoyens prévues dans le projet de la loi de Finances 2018.
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