Le ton est monté d’un cran entre l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) et l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA) suite à la manifestation organisée devant le siège de l’UTICA pour contester le refus de la Chambre Nationale syndicale des entreprises de gardiennage de signer l’accord sur la hausse des salaires des agents de sécurité.
Dans son récent communiqué, l’UTICA parle d’agressions et d’actes de vandalisme de la part des manifestants. Elle affirme même que des poursuites judiciaires seront entamées. Des accusations complètement balayées par Hayet Trabelsi, secrétaire générale de la Fédération générale des métiers et des services de l’UGTT, qui était présente lors du sit-in. « J’étais présente, mais aucun acte de violence, de vandalisme ou autre n’a été observé », déclare-t-elle à Réalités Online ce vendredi 6 octobre 2017, ajoutant que le rapport sécuritaire du ministère de l’Intérieur soutient ses dires. « J’étais sur place pour encadrer la manifestation et apaiser les esprits en cas de besoin. Je suis personnellement visée par Khalil Ghariani, membre du bureau exécutif de l’UTICA. Ils [membres de l’UTICA] savent très bien qu’ils se sont montrés injustes vis-à-vis des travailleurs », explique-t-elle encore.
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