Il parait que la course au buzz et la recherche des extraits chocs ont carrément aveuglé certains animateurs qui excellent dans la diffusion de la médiocrité et de la débilité. La concurrence médiatique est devenue sans morale, et le contenu des émissions soit disant « talks show » ayant principalement pour but, le divertissement, est devenu d’une nullité totale.
Il semblerait également que certains de nos animateurs ont cru que tous les moyens sont bons pour « divertir » sans se rendre compte que les épisodes de leurs « émissions » sont en effet de plus en plus affligeantes.
Sans aucune vergogne ni respect, ces animateurs se moquent ouvertement de l’intelligence des téléspectateurs. En manque d’inspiration, ils plagient des émissions françaises et osent dire qu’ils sont en train de renouveler le paysage audiovisuel avec leur camelote médiatique de très mauvais goût.
Tel est le cas de Amine Gara, l’animateur d’ Attassia. Et il n’est nullement, pour nous du moins, question de le juger ou de mettre en question ses « compétences ». L’animateur fétiche de « la neuvième » a été récemment l’objet de moquerie et de raillerie de l’animateur franco-tunisien, Cyril Hanouna. Ce dernier ayant accusé Amine de plagiat et jugé l’émission de l’animateur tunisien comme étant une mauvaise copie, affligeante et insipide de l’émission française TPMP. Et ce n’est là non plus notre sujet.
Pour meubler son émission, Amine Gara s’est fait accompagner de deux sulfureuses blondes comme « chroniqueuses« . Malheureusement elles étaient à côté de leur sujet et avaient vraiment manqué une occasion pour se taire…Il faut dire que le nombre de chroniqueurs sur nos médias ne se compte plus étant devenu un « métier » assez lucratif.
Baalouch est également de la partie pour animer la galerie et est à chaque intervention applaudi par l’animateur.
Au cours de la dernière émission dont une vidéo fait le tour du web on a atteint le seuil de l’intolérable. Meriem Debbagh, la blonde »chroniqueuse » recrutée par Attassia, alors que la question soulevée était la flambée des prix des légumes, répondait d’un air hautain et à la limite de la prétention qu’elle n’est pas au courant de la flambée des prix et que les citoyens n’ont qu’à manger de la soupe s’ils n’ont pas les moyens d’acheter des tomates.
Conscient de l’ignorance de sa chroniqueuse et de son arrogance, l’animateur l’a poussée jusqu’au bout pour lui faire dire qu’elle était prête à acheter des tomates sa « Chanou« , sa chienne, même au prix de 200 dinars, s’il le fallait.
« On va s’arrêter là pour ne pas gêner l’âme des téléspectateurs » rétorquera l’animateur. Comprendre pour ne pas offusquer les âmes sensibles.
Dommage, il ne s’agit pas seulement d’une mauvaise copie mais, et surtout, d’un contenu de très mauvais goût. On ne fait pas de l’audimat rien qu’en présentant des blondinettes.
A bon entendeur…
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