La présidente de l’Union tunisienne d’industrie, de commerce et de l’artisanat (UTICA), Wided Bouchamaoui, a une fois encore haussé le ton pour protester contre le projet de loi de Finances 2018. « Si le texte est adopté dans sa forme actuelle, nous nous retirerons du Pacte de Carthage », menace-t-elle ce lundi 30 octobre 2017 lors d’un débat organisé au siège de l’UTICA à la cité El Khadra.
La présidente de l’organisation patronale considère inconcevable de puiser dans les sociétés privées qui paient leurs impôts pour remplir les caisses de l’Etat. « On ne peut continuer avec une imposition qui change d’une année à l’autre. Cela constitue un frein pour l’investissement, l’exportation et l’emploi », explique-t-elle, brandissant même la menace de grève. « Les entreprises privées peuvent aussi faire grève », annonce Wided Bouchamaoui, qui déclare que le bureau exécutif de l’UTICA se réunira prochainement pour étudier les formes de mobilisation.
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