Lourdes ont été les conséquences de la COVID-19 en Tunisie et dans le monde, et ce sur tous les plans. Dans le monde, le constat est alarmant, notamment sur le plan social. En effet, la crise sanitaire a plongé 100 millions de personnes supplémentaires de l’extrême pauvreté. C’est ce qui découle du rapport d’analyses réalisé par le ministère des Affaires Locales et de l’Environnement, en partenariat avec la GIZ, présenté mardi 9 mars 2021 par le Professeur Adel Ben Youssef.
Outre l’impact social, la COVID-19 a détruit tant de richesses, de l’ordre de 22 000 milliards de dollars. Un chiffre qui s’étale de 2020 à 2025 – 2000 milliards de dollars rien que pour la période 2020-2021 -.
Pas seulement, la dette mondiale a explosé pour attendre, en 2020, 24 000 milliards de dollars. Il s’agit, en fait, d’une réponse financière déployée par les différents pays pour faire face aux répercussions sanitaires, économiques et sociales de la crise de la COVID-19. Dans ce même contexte, c’est l’économie informelle, autrement dit les emplois les plus précaires, qui a été la plus touchée par la pandémie. On estime que 60% des travailleurs de ce secteur ont vu leurs revenus diminuer.
« Cette situation a poussé le monde entier à changer. Dans cette optique, 12 000 milliards de dollars ont été débloqués pour financer les plans de relance pour faire face à la crise, dont 30% ont été consacrés à l’environnement (4000 milliards de dollars) », a encore précisé Adel Ben Youssef.
Crédit photo : REUTERS/Siphiwe Sibeko
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