La grève des taxis a pris fin mercredi 11 octobre 2017, selon le secrétaire général de l’Union Tunisienne des chauffeurs de taxis, mais ses répercussions sur les citoyens ont été nombreuses. De fait, plusieurs d’entre-eux ont fait les frais de cette mobilisation des chauffeurs de taxis, dont une bonne partie a choisi de travailler dans la discrétion, malgré la grève.
L’une des mésaventures les plus marquantes des citoyens est celle de Zeineb, une jeune maman qui attendait un nouvel arrivant dans la famille. Lorsque le travail a commencé, son mari a désespérément essayé de trouver un taxi afin de la transporter aux urgences pour l’accouchement. Intervenant dans Ahla Sbah de ce jeudi 12 octobre 2017, la mère raconte son calvaire. « Aucun chauffeur de taxi n’a voulu s’arrêter lorsque mon mari l’a hélé », assure-t-elle. Le jeune couple a été sauvé par un voisin qui a accepté de leur prêter sa voiture. Mais le travail était bien avancé, et le bébé est né dans la voiture du voisin, avant l’arrivée à l’hôpital. Son cordon ombilical a été sectionné devant l’établissement hospitalier. Le bébé, une fois arrivé à destination, a aussitôt été pris en charge par l’équipe médicale.
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