Les premières Journées de Carthage pour les Artistes Tunisiens à l’Etranger ont été ouvertes samedi 13 octobre 2018 au Théâtre de l’Opéra à la Cité de la culture en présence de Mohamed Zinelabidine, ministre des Affaires Culturelles, Mohamed Trabelsi, ministre des Affaires sociales et de plusieurs personnalités politiques, Culturelles et médiatiques
Avant de prendre place dans l’élégante salle de l’Opéra, le public a eu le temps de découvrir l’exposition installée dans le Hall central de la cité de la culture. Des tableaux de peinture exposés n’ont pas laissé de marbre les visiteurs et autres curieux de passage : entre autres, le travail de Abdarrazak ben Hamouda qui a rendu hommage à Sghaier Weld Ahmed, Mehdi Ghaleb venu de Paris a exposé également son travail qui consiste à inviter les passionnés à « un café de Tunis » ou un « Coffee exclusive World ». L’univers de Zied Ben Slama a subjugué les invités grâce à une touche picturale singulière qui lui est propre.
Puis, les invités, présents en masse, se sont dirigés vers la salle de l’Opéra. Une fois en place, l’hymne national n’a pas tardé à retentir, annonçant le lancement des festivités. Le directeur du festival et poète Mohamed Ahmed Gabsi, a tenu à rappeler les axes que cette manifestation qui cible la promotion des artistes tunisiens à l’étranger, la mise en avant de leur apport à l’image du pays qu’ils essaient d’enjoliver à travers leur travail artistique. Le directeur a salué l’émergence de cette nouvelle initiative interministérielle, qui a été conçue avec l’aide du ministère des affaires culturelles et celui des affaires sociales.
Amel Mathlouthi, Vêtue d’une robe blanche est apparue du fond de la scène quasi-obscure en chantant avec sa voix suave et feutrée un refrain de la célèbre chanson « Ellil Zahi » qui a enflammé un public séduit d’avance. L’artiste a ensuite enchaîné les titres dont « Kaddach », une véritable complainte qui dénonce les conflits armés dont les victimes sont innombrables en plaidant pour un monde où triomphe la paix, la fraternité et l’amour.
L’artiste tunisienne venue spécialement de New York pour se produire sur la scène de la salle l’Opéra a bluffé la foule. Jeux de lumières, effets visuels attractifs et présence scénique étonnante ainsi qu’un travail instrumental portent tout le spectacle.
1h30 de show pour finir sur une balade musicale : « fi kolli yawm », précédée de « Thamla ». Standing Ovation pour la fin et on clôture avec « Kelmti Horra » faisant vibrer la salle.
Tout de suite après le show d’Amel Mathlouthi, on passe aux hommages consacrés à une pléiade d’artistes. Les premiers hommages ont été rendus à Amel Mathlouthi, à Dorra Zarrouk et à Nidhal Saadi. Suivis par les écrivains et auteurs Mohamed Habib Selmi, Aboubaker Ayadi, Taher Bekri, Hassouna Mosbahi, le poète Tahar Bouagila, le peintre Ahmed Hajri, le journaliste Tarak Mami, le scénariste Naceur Ktari, l’acteur Ahmed Hafiane, et l’association de Khemais Zallila. Un hommage posthume a été rendu également à Hedi Guella remis à son frère Jamel Guella qui était présent.
Rappelons que le programme des premières Journées de Carthage pour les Artistes Tunisiens à l’Etranger se prolongera à la Cité de la culture jusqu’à vendredi 19 octobre 2018 avec des rencontres littéraires, des soirées poétiques et musicales outre les expositions plastiques et documentaires.