Il n’aurait fallu que quelques heures voire quelques minutes pour que l’euphorie cède sa place à la déception. Stylo à la main, les passants y ont laissé des messages qui ne devaient pas être écrits comme c’est le cas partout dans le monde. Pire encore, si des citoyens se sont permis de grimper sur le signe géant pour se prendre en photo, des gamins, accompagnés de leurs parents, pensaient être dans un parc d’attraction. Ils se sont mis à escalader «I love Tunis» pour sauter et ressauter à maintes reprises sous des regards stupéfaits.
Les photos ont été publiées sur les réseaux sociaux et largement commentées par des internautes furieux. «Déception», «amertume», «anarchie», «incivisme», «irresponsabilité» sont les termes employés sur la toile. Certains déplorent la mentalité d’une grande partie des tunisiens, celle de l’indifférence. D’ailleurs, même la statue de Bourguiba, située devant le ministère de l’Intérieur, a été amochée.
Il est à noter que cette initiative à été initiée par le CGA GROUP (Comptoir Général d’Aluminium), le Collectif des amis de l’avenue Habib Bourguiba représenté par l’ancien ministre des Technologies de l’Information et des communications, Noomane Fehri, ainsi que des activistes de la société civile comme Lotfi Hamadi et avec le soutien du gouverneur de Tunis Omar Mansour et le délégué Nejib Kilani.