Des billets de la réserve de la Banque Centrale ont été retrouvés en Syrie, rapporte le journal « Al Moussaouer ».
Se référant à des sources sécuritaires, le journal a indiqué que des employés de la Banque Centrale s’adonnaient à un trafic de devises qu’ils exportaient clandestinement en Syrie.
Un service de renseignements étranger a pu se saisir quelques billets émanant de la Banque Centrale à Alep et à Raqqa en Syrie.
Les autorités concernées par cette affaire, ont, selon la même source, reçu au mois de juillet 2017, un rapport établi par ce service de renseignements étranger leur annonçant que des billets en dollars et en euros ont été saisis en Syrie.
Toutefois, ce journal indique que les billets retrouvés sont des coupures de 500 et 1000 dollars et euros, alors qu’il n’existe pas de billets de 1000 euros.
L’union européenne est même en train de réfléchir sur le retirait du billet de 500 euros.
Pour vérifier l’information, Réalités Online a contacté un responsable au sein de la Banque Centrale, qui a démenti l’information, laissant entendre que les sources mentionnées dans cet article sont douteuses.
D’un autre côté, notre source a rappelé que l’affaire de trafic de devises et blanchiment d’argent pour laquelle plusieurs employés de la BCT ont été arrêtés, relève du domaine de la justice.
Le samedi 10 février 2018, la brigade de recherches de la garde nationale à l’Aouina avait procédé à l’arrestation de plusieurs cadres de la Banque Centrale de Tunisie, suspectés d’être impliqués dans des affaires de malversations financières et de blanchiment d’argent.
Ils changeaient les petites coupures de 5, 10 et 20 euros en grosses coupures de 200 et 500 euros sans passer par les services administratifs et enregistrer cette opération auprès de la Banque centrale.
Il est à indiquer que les enquêtes ont mis en doute l’implication de l’ex-gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Chedly Ayari, dans ce trafic de devises.