L’abattage d’un tigre blanc blessé dans la ville de Sfax a suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes ont dénoncé ce qu’ils perçoivent comme une décision précipitée et inhumaine, estimant qu’une autre solution aurait pu être envisagée pour préserver la vie de cet animal, appartenant à une espèce en voie de disparition.
Selon les témoignages relayés en ligne, ce tigre était gravement affaibli. Blessé au niveau de la ceinture, avec une patte cassée, il était incapable de marcher et se traînait au sol. Ces éléments, partagés largement par les internautes, renforcent l’idée que l’animal ne constituait pas une menace immédiate pour la population. « Pourquoi ne pas l’avoir endormi, soigné et transféré dans un zoo public ? », s’interroge un citoyen dans un post publié sur un groupe de défense des animaux, exprimant la frustration générale face à l’incapacité des autorités à envisager une issue plus respectueuse de la vie animale.
Pour beaucoup, cet acte reflète un manque de considération pour la préservation de la faune sauvage en Tunisie. « Nous avons assassiné une espèce menacée », déplore un commentaire accompagné d’une photo de l’animal. Certains ont également souligné l’opportunité manquée de sensibiliser les enfants et les adultes à la richesse de la biodiversité. « Ce tigre aurait pu être une fierté pour nos zoos publics, un moyen d’émerveiller petits et grands, mais on a préféré les priver de cette chance », regrette un internaute.
Au-delà de l’indignation, cette affaire a ravivé les critiques concernant la gestion des animaux sauvages dans le pays. Les voix s’élèvent pour réclamer des protocoles d’intervention plus adaptés, incluant des équipes vétérinaires spécialisées, pour gérer ce type de situation. En l’absence de telles mesures, de nombreux Tunisiens craignent que d’autres tragédies similaires ne se répètent.