En marge des séances plénières communes entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD), consacrées à l’examen du PLF 2025 et en guise de réponse aux questions qui lui ont été posées par les élus du peuple, Samir Abdelhafidh, ministre de l’Économie a assuré que son département travaille d’arrache-pied pour instaurer l’esprit d’investissement et booster sa libération. Et ce, note le ministre, en veillant à lever les restrictions à l’investissement de façon progressive notamment à travers la réduction de la paperasse, la suppression par paliers des licences administratives et autres autorisations économiques. L’objectif est de simplifier les procédures, faciliter l’accès au marché.
Abdelhafidh a laissé entendre que cette voie d’allègement fait partie intégrante de la politique de l’Etat où l’on comptait 270 licences imposées en 2018. Dans ce sens, ajoute-t-il quelques 27 licences ont été supprimées en 2018, une deuxième liste de 25 licences supplémentaires ont été supprimés en 2022, et une troisième liste d’environ 33 licences seront au programme de suppression dans un proche avenir après délibérations du Conseil des ministres.
Dans ce même ordre d’idées, le ministre a noté que pour ce qui est des cahiers des charges, l’on compte à présents 167 qui concernent 18 secteurs économiques. Il a noté que son département œuvre à les réviser pour en assouplir les conditions techniques, y supprimer le régime des quotas, y réduire les délais d’approbation et éventuellement numériser les procédures de dépôt et de retrait. « La première étape de la révision se fera en 2025 et concernera la suppression où l’assouplissement des conditions de 100 cahiers des charges. Le travail est déjà engagé avec un premier lot de 50 cahiers », a-t-il précisé.