Abdelaziz Ben Dhia le bras droit de Ben Ali n’est plus

Abdelaziz Ben Dhia et Sakhr Matri à l’occasion de la clôture du Congrès du Défi du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD).

Ancien ministre sous Bourguiba, ministre d’État, conseiller politique numéro un et ex-porte-parole du président déchu, Abdelaziz Ben Dhia a fini par succomber à la maladie un an presque jour pour jour après avoir quitté la prison de la Mornaguia.

Son parcours politique a été entamé lors de son intégration au parti socialiste destourien. Depuis il a enchainé les portefeuilles ministériels à l’époque de Bourguiba. Du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique au ministère des Affaires culturelles en passant par le ministère de l’Éducation nationale, il a aussi occupé le poste de ministre des Affaires sociales.

Sous l’ère Ben Ali, Abdelaziz Ben Dhia a poursuivi son ascension pour occuper plusieurs postes au sein du gouvernement. Il a été aussi désigné secrétaire général du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) avant de devenir ministre d’État, conseiller spécial auprès du président de la République et porte-parole officiel de la présidence en 1999.

Spécialiste en droit privé il a été chargé de modifier la Constitution pour permettre à Ben Ali de poursuivre ses fonctions à la tête de l’Etat en supprimant la limite d’âge et modifier le nombre de mandats. Il aurait participé à la préparation de la succession du président au profit de son dernier gendre Sakhr el Matri lors d’une réunion du Comité de coordination élargi du RCD à Sousse.

Après la fuite de Ben Ali en Arabie saoudite, il a été placé sous résidence surveillé avant d’être arrêté le 12 Mars 2011. Atteint d’un cancer, Abdelaziz Ben Dhia a été libéré suite au paiement de la caution de 210 mille dinars le 20 Février 2014.

H.M

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