L’état de santé du président algérien, Abdelaziz Bouteflika, serait déplorable. C’est ce qu’a indiqué le site d’informations suisse la Tribune de Genève ce mercredi 6 mars 2019, qui a affirmé que le Chef de l’Etat souffre de problèmes neurologiques et respiratoires. La même source précise que Bouteflika se trouve au huitième des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) et qu’il pourrait quitter l’établissement « sous peu ».
Il serait « sous menace vitale permanente » selon le média suisse, qui explique que cet état est causé par la dégradation de ses réflexes neurologiques. Malgré ces éléments, Bouteflika ne souffrirait « d’aucun mal mortel », du moins à court terme. Autre information révélée par le média : les aliments assimilés par le président risquent d’être dirigés vers ses voies respiratoires, ce qui peut causer une infection pulmonaire grave. L’état du président algérien a empiré, selon La Tribune de Genèse, à cause de son âge (82 ans), mais également à cause de l’attaque cérébrale qu’il avait subie en 2013. Celle-ci a lourdement affecté ses fonctions neurologiques qui permettent à l’organisme d’empêcher l’ingestion d’aliments ou de liquides dans les poumons.
Pour faire face à ces troubles, le président subirait des cures d’antibiotiques régulières et il reçoit, également, des soins de physiothérapie. D’autre part, on apprend que Bouteflika serait atteint d’aphasie : une perte partielle du langage. « Il faut lire sur ces lèvres », lit-on dans l’article, qui précise qu’une équipe de 4 médecins algériens est à son chevet (dont un cardiologue, un anesthésiste et un interniste).
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