La fameuse affaire du bisou fait encore couler de l’encre… Nombreux hommes politiques et activistes de la société civile se sont exprimés. Maintenant, c’est au tour de Abdelfattah Mourou de se lâcher. Le leader nahdhaoui n’est pas allé par quatre chemins pour exprimer sa vision de l’affaire et du jugement prononcé.
«Le verdict relatif à l’affaire du bisou est sévère… Mais on respecte la décision du juge» a-t-il regretté avant d’expliquer, lors de son passage sur France 24, que les verdicts varient selon les interprétations personnelle des juges et ne s’inscrivent pas dans une politique menée par le gouvernement Youssef Chahed ou l’Etat.
Il est à rappeler qu’un franco-algérien et une tunisienne ont été condamnés respectivement à quatre mois et à deux mois de prison ferme pour « atteinte à la pudeur » et « outrage à fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions« .
Dans ce même contexte, Cheikh Abdelfattah Mourou a profité pour recadrer les imams d’Al Azhar après la polémique autour de l’égalité successorale et la loi permettant aux Tunisiennes de se marier avec des non-musulmans. « Je respecte l’institution d’Al Azhar, mais je refuse catégoriquement le fait qu’elle s’immisce dans les affaires internes de la Tunisie » a-t-il assuré.