De surcroît, à travers cette lettre, Jelassi a fait son mea culpa et a exprimé sa frustration: « On a participé à faire perdre cinq années au pays, depuis 2014 et jusqu’à 2019 et cela ne nous a servi d’aucune leçon…Personnellement, je ne suis plus prêt aux querelles évidentes…J’ai fait des choses contre mon gré et mes convictions par loyauté à des amis et des camarades dont l’amour est ma seule richesse… Hier, je n’ai pas pu me libérer parce que je ne pouvais pas décevoir mes camarades, toutefois, maintenant je peux partir pour satisfaire ma conscience puisque le pays est enfin remis sur les rails…Aujourd’hui, je mets fin à une expérience qui a duré 40 ans dont je suis fier et je m’estime chanceux de l’avoir vécue… J’assume l’entière responsabilité éthique et politique des actes auxquelles j’ai contribué tout au long de cette carrière… »