La question du remaniement ministériel n’est pas encore à l’ordre du jour d’après Abdelkarim Harouni, président du Conseil de La Choura d’Ennahdha qui s’est exprimé dans une déclaration à l’agence TAP. Elle nécessite des concertations entre les signataires du Pacte de Carthage. « Malgré la suspension du processus, le dialogue devrait se poursuivre entre les partis politiques dans l’objectif de rapprocher les points de vue et d’élaborer un consensus », a-t-il expliqué.
Le nahdhaoui considère, dans ce contexte, que le changement du gouvernement ne constitue pas une priorité. Il faut néanmoins mettre un point final à cette problématique dans les « plus brefs délais ».
Concernant l’éviction de Lotfi Braham du ministère de l’Intérieur, Abdelkarim Harouni considère qu’il s’agit d’une décision prise dans un contexte particulier.
D’autre part, réagissant aux appels au report des prochaines élections législatives et présentielles, Haourni affirme que cela constituerait une crise supplémentaire. « Cela affectera la stabilité du pays et le processus de la transition démocratique », a-t-il dit.