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« Nous sommes en train de mettre en place un nouveau parti national respectant les principes sociaux de l’Islam et l’Islam en tant que culture pour le peuple tunisien, et qui comprendra des personnalités indépendantes. »
C’est ce qu’a annoncé jeudi 23 décembre Abdellatif Mekki, ancien ministre de la Santé et transfuge du mouvement Ennahdha lors de son intervention dans Houna Tounes, sur radio Diwan FM.
Mekki a par ailleurs appelé le président Kaïs Saïed à démissionner et à organiser des élections présidentielles et législatives d’ici quelques mois, que ce soit sur la base de l’ancienne loi électorale, ou d’une nouvelle loi.
« Notre point faible actuel est la division de l’opposition entre les partis et les organisations qui croient au changement. Je les appelle à s’unir afin de rétablir la Constitution », a-t-il martelé.
Mekki a enfin qualifié le référendum électronique décidé par le chef de l’Etat de « farce et de mensonge voués à l’échec », assurant que ses partisans vont le boycotter.
H.A.
