Lors d’une conférence de presse organisée aujourd’hui à Tunis, le parti « Amal wa Injaz » (Travail et réalisation) a annoncé que son secrétaire général, Abdellatif Mekki présente officiellement sa candidature à la prochaine élection présidentielle.
Tout en confirmant remplir toutes les conditions requises pour la candidature à la présidentielle, Mekki a laissé entendre que seul le peuple est à même de trancher afin de choisir entre les différentes visions qui lui seraient présentées.
Cela dit, la première promesse électorale de l’ancien ministre de la santé est, sans surprise, l’annulation du décret 54, et par ricochet, la fin des procès dits politiques, la libération des politiciens emprisonnés et la garantie de l’indépendance de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE).
Mekki a cependant ajouté que cette candidature est susceptible d’être retirée si les conditions nécessaires ne sont pas réunies pour permettre au peuple d’exprimer son opinion, considérant que cette candidature est une forme de pression pour annoncer une date précise pour l’élection présidentielle.
Par ailleurs, Abdellatif Mekki a souligné qu’à côté des droits et des libertés, son programme électoral se concentre sur la mise en place de conditions de développement équitable dans toutes les régions et sur l’appel à la rédaction d’un pacte national de développement.
Mekki a annoncé aussi que dans l’objectif d’éliminer les « files d’attente ». Et ce, en misant sur la numérisation. Il a ajouté qu’il compte moderniser les secteurs des transports et de la santé, de miser sur la réforme des systèmes éducatif et culturel. Et ce, en investissant dans l’élite et en tirant parti de ses compétences.