Abderrahmane Haj Ali : « des parties politiques veulent s’accaparer l’institution sécuritaire »

Sa démission a eu l’effet d’une bombe médiatique : Abderrahmane Haj Ali, ancien directeur général de la sûreté nationale, s’est confié à nos confrères d’Assabah, dans l’édition du samedi 17 décembre, pour évoquer les raisons de sa décision. « Il existe des parties politiques voulant mettre la main sur l’institution sécuritaire afin de l’exploiter pour servir leurs intérêts », a-t-il confié.
« J’ai respecté mes enfants sécuritaires, au même titre que l’institution pour laquelle nous avons travaillé. Le travail que nous avons accompli est minime, comparé à ce que nous avons planifié, mais les efforts déployés étaient considérables », a encore souligné Abderrahmane Haj Ali.
L’ancien directeur général de la sûreté avait œuvré pour la mise en place d’un ensemble de réformes au sein de l’institution sécuritaire, afin d’accroître son efficacité. Dans ce même ordre d’idées, il avait également veillé à améliorer les conditions de travail des agents de sécurité.
À titre de rappel, dans un communiqué rendu public le soir du vendredi 16 décembre dernier, le ministère de l’Intérieur a fait part de la nomination de Ramzi Rajhi à la tête de la direction générale de la sûreté. Il occupait, jusqu’à sa nomination, les fonctions de directeur des services spécialisés.

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