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Abid Briki, secrétaire général du mouvement Tounes Ilel Amam (Tunisie En Avant) a affirmé qu’il reste favorable à l’option de dissoudre le mouvement Ennahdha après les bavures qu’il a commises contre les Tunisiens, rappelant que le dossier d’Attasfir vers les foyers de tension, ainsi que celui des passeports suffisent à le prouver.
« Les dossiers d’Attasfir et de lobbying n’ont pas encore été résolus, alors que les lois qui ont contribué à créer de l’argent corrompu dans le pays doivent être éradiquées », a-t-il assuré.
S’exprimant mardi 7 décembre pour l’émission « Houna Tounes » (Ici Tunisie), sur radio Diwan FM, Briki a indiqué que tous les dialogues demandés par le mouvement Ennahdha visaient à le repositionner politiquement dans le pays, ce qui est en train de se produire actuellement.
« Si le président de la République, Kaïs Saïed, appelle à des élections, eh bien, le paysage politique d’antan reviendra du coup. Un nouveau groupe représentera une autre alternative politique afin de proposer ses solutions dans le cas où le président de la République ne protège pas le processus du 25 juillet et ne s’emploie pas à le développer par l’annonce de nouvelles mesures », relève le SG de Tounes Ilel Amam.
* »Le 17 décembre sera un nouveau séisme »
« Je m’attends à ce que le président Kaïs Saïed annonce des décisions et mesures importantes le 17 décembre, ajoute Briki. Je suis certain que le 17 décembre sera un nouveau séisme dans l’histoire du cheminement politique. D’ailleurs, le président de la République a déjà envoyé des messages importants, que ce soit au syndicat ou aux partis ».
Briki a, par ailleurs révélé qu’il a eu un entretien téléphonique avec le président de la République, Kaïs Saïed, qui a coïncidé avec la marche organisée plus tôt par l’initiative « Citoyens contre le coup d’Etat ».
Briki poursuit que « le discours de Saïed était rassurant et qu’il a reconnu que les développements dont le pays avait été témoin avaient produit des personnes et des partis honnêtes et d’autres qui s’échinent à faire revenir le pays en arrière. Or le président de la République a affirmé qu’il n’y a pas moyen de retourner à l’avant 25 juillet », conclut-il.
H.A.