Dans une déclaration accordée à l’agence TAP ce samedi 25 février 2017, quelques heures après l’annonce d’un remaniement ministériel partiel par le chef du gouvernement Youssef Chahed, Abid Briki, ancien ministre de la fonction publique et de la gouvernance, a affirmé qu’il fera le nécessaire pour que la décision de son limogeage n’ait pas de répercussions négatives sur la Tunisie.
Abid Briki a rappelé qu’il avait déjà annoncé aux médias son intention de présenter sa démission du gouvernement dès l’achèvement des négociations avec certaines personnalités dont l’ancien secrétaire général de la centrale syndicale et le chef de l’Etat.
Abid Briki a indiqué que l’annonce de sa démission du gouvernement dans les médias n’était pas gratuite ajoutant qu’il s’est comporté en homme d’Etat tout en soulignant qu’il reviendra dans les jours à venir sur les détails de sa démission afin de ne pas provoquer des perturbations sur le remaniement ministériel annoncé cet après midi.
L’ancien ministre de la fonction publique dans le gouvernement d’union nationale a affirmé qu’il avait tenté de trouver des consensus pour l’intérêt de l’Etat ajoutant qu’il était entré à plusieurs reprises dans des conflits avec des syndicalistes ainsi qu’avec des partis politiques proches de lui. « J’ai toujours été convaincu que la solution ne doit être prise aux dépens des salariés » a-t-il lancé.
Abid Briki a indiqué qu’il avait déjà contacté le secrétaire général de l’UGTT, le président de la République et le chef du gouvernement concernant sa décision de démission estimant que sa présence dans l’équipe gouvernementale pourrait ne pas être très bénéfique pour les réformes économiques et sociales annoncées par le chef du gouvernement Youssef Chahed suite à sa nomination à la tête du gouvernement par Beji Caid Essebsi.
Il a par ailleurs nié l’existence de causes personnelles derrière sa décision de démission ajoutant que sa présence au sein du gouvernement ou à l’extérieur ne pourrait dépendre que de critères objectifs.
Notons que le remaniement ministériel partiel annoncé par Youssef Chahed cet après midi a mis fin à la mission d’Abid Briki à la tête du ministère de la Fonction Publique. Ce dernier est désormais remplacé par le membre du bureau exécutif de l’UITCA, Khalil Ghariani.
52