Le secrétaire général du Mouvement La Tunisie en avant et ancien candidat à la présidentielle, Abid Briki a déclaré, en ce dimanche 30 août 2020, que la gauche avait commis un crime contre la Tunisie.
Invité de Shems FM, l’ancien ministre de la Fonction publique et de la Gouvernance sous Youssef Chahed a précisé que ce sont les partis de gauche qui étaient les plus grands criminels en nuisant au pays.
L’ex-secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a, ainsi, affirmé que la gauche était le plus dangereux phénomène ayant contribué à la dégradation de la scène politique actuelle.
La dissolution du bloc parlementaire du Front populaire à la suite de la démission de son président, Ahmed Seddik ainsi que de huit députés du bloc (dont Mongi Rahoui, Zied Lakhdhar, Aymen Aloui, Abdelmoumen Belanes et Nizar Amami) en mai 2019 a eu un impact majeur sur l’éparpillement de la gauche tunisienne.
Par ailleurs, cette implosion est due au conflit qui s’est déclenché entre le secrétaire général du Parti des travailleurs, Hamma Hammami et Mongi Rahoui du Parti des patriotes démocrates unifié (Al Watad) autour du candidat que présentera le Front populaire à la présidentielle.
Le Front populaire s’est, par la suite, divisé en deux : le Front de Hamma Hammami consistant à une coalition électorale et le Front populaire « ordinaire » sur lequel l’élu Mongi Rahoui s’est présenté aux dernières législatives.