Le lancement du programme de réformes de la Fonction publique a été annoncé en grandes pompes, hier, par le Chef du gouvernement Youssef Chahed. Dans ce contexte, Abid Briki, ministre de la Fonction publique et de la gouvernance, a proposé à la présidence du gouvernement de réduire les effectifs dans la Fonction publique, ce qui devrait permettre par conséquent, selon lui, de réduire la masse salariale, estimée aujourd’hui à 14% du PIB tunisien.
Selon la proposition du ministère de la Fonction publique, le fonctionnaire de l’État aura le choix entre quitter son poste ou le garder. En optant pour la première option, l’agent bénéficiera d’une indemnité équivalent à 2 ans de salaire. Il sera également épaulé dans ses démarches en vue de la contraction d’un crédit bancaire. L’objectif est de l’aider à lancer son propre projet.
La proposition sera donc soumise à la présidence du gouvernement. Elle sera également discutée avec l’UGTT. Quant au redéploiement des fonctionnaires, Abid Briki précise que l’opération sera effectuée en fonction des besoins des ministères en ressources humaines. La mesure devrait aussi porter sur les agents recrutés dans le cadre du mécanisme 16, ainsi que ceux travaillant dans les chantiers.
Autre option mise sur la table par le ministère de la Fonction publique : les départs volontaires à la retraite. C’est l’une des solutions envisageables, selon le ministre.