Dans un communiqué, et suite à l’observation d’une grève sauvage par sa président, qui encoure actuellement une peine de prison, le Parti Destourien Libre (PDL) a appelé les composants de la société civile ainsi que les organisations, les associations de défense des droits de l’homme et l’Ordre des avocats, à agir en urgence pour « protéger Abir Moussi contre tout mal qui pourrait lui arriver suite aux violations flagrantes de ses droits politiques et humains auxquelles elle est soumise. »
Le parti et tout en annonçant la tenue prochaine d’une conférence de presse, indique « qu’il ne restera pas les bras croisés et ne se taira pas face aux injustices et violations subies par sa présidente, et face aux atteintes qui ont franchi toutes les lignes rouges », tout en qualifiant ce que vit Moussi « de violation sans précédent des lois en vigueur et des procédures de traitement des détenus,d’autant plus qu’il s’agit de la présidente d’un parti d’opposition ayant une large représentation », lit-on.
Le PDL surenchérit en soulignant qu’il « mènera toutes les luttes pacifiques et légales pour protester contre cette grave situation pour défendre la vie de sa présidente et préserver sa liberté ainsi que son droit à l’exercice de l’activité politique et à l’expression. »