Pour Abir Moussi, il faut écarter les partis religieux

Abir Moussi, présidente du parti Destourien Libre

Tous les partis et associations à caractère religieux doivent être écarté(e)s de la scène politique. C’est ce qu’a déclaré Abir Moussi, présidente du parti Destourien Libre ce dimanche 21 janvier 2018, lors d’une rencontre de réflexion sur l’Islam politique et l’État Civil. Ce sont les partis politiques, selon la destourienne, qui doivent se mobiliser afin de réaliser cet objectif.
Les partis et les associations religieux, poursuit-elle, constituent une menace pour l’État civil. Dans ce cadre, le caractère civil de l’État doit être défendu et préservé, selon Abir Moussi, qui considère qu’il existe des « partis au pouvoir étroitement liés, organiquement et historiquement, aux Frères Musulmans ». Une attaque directe à Ennahdha, dont la présidente du Destourien Libre a plus d’une fois dénoncé ses liens avec le terrorisme.
Dans ce même contexte, Abir Moussi a dénoncé l’existence de partis politiques rejetant l’État tunisien et la Constitution. Des partis qui sont, pourtant, présents sur la scène politique, selon elle.  « Ils [ces partis] profitent d’une couverture médiatique plus importante que celle dont bénéficient les partis qui défendent l’État civil », a encore dénoncé la présidente du Destourien Libre, qui a, d’autre part, estimé que la nouvelle démarche civile d’Ennahdha n’est qu’un argument marketing.

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