l’Unité d’investigation dans les crimes terroristes a affirmé que la présidente du Parti Destourien Libre (PDL), Abir Moussi, fait l’objet de menaces de mort. C’est ce qu’a déclaré l’intéressée dans une vidéo publiée dans la soirée de de ce vendredi 8 mai 2020. Abir Moussi a affirmé, à son arrivée au bureau de l’Unité d’investigation dans les crimes terroristes, qu’on lui a présentée une boîte remplie de menaces de mort et d’élimination. « Dans les menaces, on m’a même appelée à disparaître du paysage », a-t-elle assuré, ajoutant que d’autres députés du groupe parlementaire du PDL font aussi l’objet de menaces.
Dans sa vidéo, Abir Moussi a laissé entendre, sans l’affirmer directement, qu’Ennahdha serait derrière ces menaces. « […] Il s’agit d’une volonté d’éliminer la voix patriote de l’opposition. Une voix qui dit la vérité aux Tunisiens et qui refuse de se soumettre à l’organisation des Frères Musulmans », a-t-elle déclaré.
Il faut rappeler qu’Abir Moussi a récemment exposé sa farouche opposition aux agissements d’Ennahdha qui avait tenté de faire passer, en douce, deux textes de loi relatifs aux conventions avec la Turquie et le Qatar. Le PDL fait, en effet, beaucoup parler de lui que ce soit avant son arrivée à l’ARP (Assemblée des Représentants du Peuple) ou après les élections législatives de 2019. C’est, sans doute, un parti qui dérange…
Prudence.