La prise en charge des femmes victimes de violences fait face à de nombreuses difficultés aux niveaux des coordinations, empêchant ainsi l’application convenable de la loi 58 relative à l’éradication de la violence à l’égard des femmes entrée en vigueur en mois de février 2018, a indiqué dimanche Karima Brini, présidente de l’association femme et citoyenneté.
Egalement membre de la coordination régionale de lutte contre la violence à l’égard des femmes au Kef, la responsable a ajouté dans une déclaration à la TAP que ces problèmes, dont c’est le cas pour la coordination du Kef, concernent notamment l’absence des ressources financières pour couvrir les coûts de réunions périodiques et les programmes à réaliser.
Il s’agit également de difficultés au niveau de suivi des conventions cadre et protocole sectoriel ainsi que le problème au niveau d’élaboration de programme régionaux mixtes afin d’appliquer la loi 58, a-t-elle noté.
Brini a aussi fait remarquer la difficulté de mettre en place une base de données portant sur la violence à l’égard des femmes en plus de l’absence de clarté concernant la prise de décision au sein du comité de coordination régionale.
La présidente de l’association a appelé à ce propos notamment à la nécessité de consacrer un budget pour le travail des coordinations régionales et de consolider les compétences des membres dans différents domaines relatifs à la lutte contre la violence à l’égard des femmes.