Accident de Jebal Jelloud : l’enquête met en cause la SNCFT

Anis Ghedira, ministre du transport et Sarra Rejeb, nouveau PDG de la SNCFT, sur les lieux de l’accident

Le ministère du Transport a publié les résultats de l’enquête menée sur l’accident survenu à Jebal Jelloud, le 28 décembre 2016, par la collision entre un bus et un train.

Les conditions de l’accident:
Selon le ministère, le croisement, lieu de l’accident, n’était pas dans un état ordinaire car les barrières automatiques et les feux étaient en panne à cause de l’accumulation des eaux sur les rails.
Les résultats indiquent également que cette situation a duré 20 jours sans qu’il y ait d’accident.
Cependant, la Société Nationale des Chemins de Fer a pris plusieurs mesures exceptionnelles pour renforcer la sécurité et garantir une bonne circulation des trains, sauf qu’elle n’a pas coordonné avec les services régionaux concernés à propos des usagers de ce croisement, sachant que traverser ce passage cela  nécessite de ralentir la vitesse en raison de l’état actuel du passage à niveau et de faire preuve de davantage de vigilance et de respecter les règles du code de la route (art. 32 et le decret N° 151 de l’année 2000 – art. 17).

Les causes de l’accident:
L’enquête a révélé que le chauffeur du bus conduisait à une vitesse qui ne convenait pas à l’état actuel de la route et du croisement en question et sans prendre les précautions nécessaires ni en faisant attention aux signaux sonores et lumineux émis par le train. Il n’a pas non plus respecté les règles indiquées dans le code de la route, ce qui constitue la cause directe de l’accident.
Quant aux causes indirectes à l’origine de l’accident, des points suivants:
-Le retard fait par la Société Nationale des Chemins de Fer dans la réparation des pannes et de la barrière automatique.
-La non coordination avec les services régionaux pour la mise en place des signaux provisoires nécessaires pour renforcer la sécurité au niveau du croisement.
-La non prise en considération de l’heure du passage du train pour garantir la présence d’un agent de sécurité, qui prend son service à  7h alors que le train passe à 6h15.
Ainsi, le ministère considère que les mesures exceptionnelles prises par la société n’étaient pas suffisantes et ont contribué indirectement à cet accident.

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